« Pastels émus par le réel »
« Visages inconnus mais familiers, bouquets flous mais parfaits, paysages sombres mais flamboyants… Tout l’art de Britt Le Bret ne peut être réduit à une technique ni à un support. Pastel, aquarelle ou gouache, toile ou papier, rien d’autre ne lui importe que l’émotion qu’elle souhaite transmettre, transfigurer aussi…
René Huyghe, de l’Académie Française, a dit de Britt Le Bret qu’elle « sait trouver l’âme des autres et traduire la sienne ». Personne ne peut rester indifférent devant ces portraits qui transcendent les simples traits du visage pour nous emmener sur les terres de la personnalité, du caractère et de l’émotion. « J’aime la manière dont la nature marie sa fantaisie à sa géométrie profonde.» On retrouve cette géométrie structurelle dans la composition de ses bouquets et dans ses ciels posés sur des lignes d’horizon vaporeuses, toujours au service de la beauté. Un travail admirable. »
Tanguy Scoazec LA PROVENCE – Exposition personnelle de Britt Le Bret à l’Hôtel de Ville d’Aix-en-Provence Juil. 2004
« Chaque tableau de Britt Le Bret permet d’imaginer la vie, la vie idéale. Dans ses portraits de femmes, les yeux vous fixent et vous devinez que les confidences vont suivre. Ses fleurs dispensent généreusement les couleurs que vous aimez et ses rares paysages suscitent des rêveries, des souvenirs, des orages lointains, ou proches. Ses œuvres représentent, dans leur totalité, un ton et une réalisation que Monsieur Degas eut appréciés. »
Georges Giraudon, critique d’Art, LA COTE DES ARTS Mars 1986
«… Elle a cependant la gaieté de ces femmes inspirées pour qui aller à l’essentiel est une règle de vie. Son œuvre est faite ainsi, passion y compris. Le peintre devient alors le médium qui perçoit son modèle comme une onde et donne ainsi du pastel à son œuvre : ça vous traverse et cette aura est ce que l’on retient. Sa façon de rythmer ses portraits est intense et va encore une fois à l’essentiel… Voyez pour cela ce portrait intitulé « Violon » où le trait sonne comme une symphonie. C’est remarquable de faire à ce point vibrer un instrument d’un coup de crayon, d’un seul. Mais sa galerie de portraits ne s’arrête pas à ce point d’orgue. On y rencontre bien d’autres regards que l’on aimerait croiser pour de vrai dans cet univers de fleurs… Ce sont les fleurs du peintre et non celles de fleuristes dans de savantes compositions qui vont droit au coeur, tout feu tout fleur par la générosité des couleurs et un talent un talent plein de feu. »
Lionel Aubry – PRESSE-OCEAN 1994

