« LA REVUE MODERNE » Salon d’Hiver au Grand Palais – Paris 1966
« Britt Le Bret a le coup de crayon incisif : elle capte un regard, un sourire, une expression et nous communique l’émotion, le sentiment de la connaissance du sujet, dont chaque portrait doit, normalement nous livrer l’évidence. Les paysages sont traités d’une façon à la fois large et resserrée, et nous font entrevoir un calme et une réalité non point simplifiés, mais ordonnés, isolés dans une liberté chargée des sentiments du sensible et de la plénitude.
Cette artiste a rarement exposé, mais a toujours été très remarquée ».
« LA REVUE D’ART MODERNE » Salon d’Hiver au Grand Palais – Paris, 1er février 1967
« Britt Le Bret dont l’envoi l’an dernier avait déjà retenu notre attention, présente aujourd’hui un paysage : « Bords de Seine ». Traitée dans un empâtement dense, soulignant une écriture résolue, cette toile réserve une large place au ciel, dont les nuages blancs se reflètent dans le fleuve et l’ampleur de la vision crée une saisissante atmosphère d’une sérénité teintée d’une mélancolie infiniment poétique.
Aussi heureuse dans le paysage, l’artiste l’est également dans le portrait. Elle dégage hardiment la personnalité du modèle par un dessin acéré qui retient les réactions de l’individu devant la vie. Mais, dans l’un comme dans l’autre, elle affirme sa grande réceptivité. »
HENRI HERAUT, Critique d’Art – Magazine « L’AMATEUR D’ART » Exposition à la GALERIE MARCEL BERNHEIM – Paris 1977
« Parmi un excellent groupe à la Galerie Marcel Bernheim, nous avons eu la joie de découvrir les dessins au fusain et pastels de Britt Le Bret. De simples « têtes d’enfants » et de femmes, mais traitées avec une force précise dans les traits et surtout emplies d’une vie intérieure si intense que les évocations d’apparences sommaires, de véritables tableaux complets, valent bien telles grandes présentations, effigies, officielles à l’huile ! »
CHABANOU, Critique d’Art – Magazine : « LE PEINTRE » Paris, 1er décembre 1977
«…D’abord des dessins dirigés avec sûreté qui soulèvent la réalité, de brèves aquarelles et lavis qui situent en peu de notes des paysages et surtout des peintures à l’huile : larges bouquets qui ne doivent rien aux fleuristes, des bouquets de peintre en masses amples d’une lecture saisissable qui anime chaque élément et que des accents de la pâte stimulent encore. Des paysages nettoyés de toute anecdote, vastes toiles de beaucoup d’éclat sous une lumière de rêve. Tout cela est d’un beau peintre ».
RENÉE CARVALHO, Critique d’Art « LA REVUE D’ART MODERNE »
«… Cette transposition cristallisée, sublimée du sujet par la personnalité du peintre ne retient que les taches colorées et leur orchestration le fait surgir sur un fond satiné et ce sont des bouquets qui semblent chanter le bonheur, des natures mortes où les objets sont prétextes à des recherches picturales en même temps qu’ils acquièrent un certain mystère, nu de jeune fille gracile, quoique vigoureusement modelé.
Cette tendance à l’abstraction est encore plus marquée dans certains paysages et marines comme les évocations du Pouliguen ou, par, la décantation du souvenir, l’auteur exalte la grande poésie de ces symphonies de bleus des flots s’assombrissant à l’horizon et du ciel modulant de l’aigue marine au saphir.
Aussi heureuse dans le paysage, l’artiste l’est également dans le portrait. D’une écriture large, se référant à la réalité, mais la dominant, elle suggère, affirme le modelé des visages, accuse le caractère de chacun, définit la personnalité, la psychologie de ceux qu’elle évoque. »
« LE NOUVEAU JOURNAL » Avril 1978 Britt Le Bret reçoit la Médaille d’Or du XXIIe Prix de NEW YORK avec la GALERIE DUNCAN de PARIS
« Britt Le Bret ne se contente pas de copier seulement la nature. Ses peintures sont un acte de volonté et de réflexion. Nous percevons un au-delà, un mystère qui vibre de lumière, une force de l’infini. Devant ses paysages, ses portraits, ses dessins, on voit renaître l’élan de la vie, de la matière… Cette artiste est tout à fait maîtresse de son métier et sait surmonter le réel après l’avoir possédé, elle le hisse au niveau de la poésie grâce à sa sensibilité. Elle est ennemie de la facilité. C’est pourquoi ses œuvres sont de qualité. C’est également une très bonne coloriste. »
ANDRÉ CHARLES ROUSSEAU, Critique d’Art – Reportage et photo à la Une du Magazine « VISAGE DU XXe SIECLE » PARIS, Septembre 1980
« Britt Le Bret a le secret des agencements qui nous laissent à penser que certains messages ne peuvent être confiés qu’aux artistes touchés d’un grâce particulière… Il n’est pas si fréquent que la peinture renferme un tel pouvoir d’évocation que nous puissions nous permettre de passer aujourd’hui sous silence un bel exemple de ce que la technique et le talent, joint à une féminine finesse de conception peuvent créer de rare, d’apaisant, voire de tonifiant pour les jeunes artistes assaillis par le doute…
L’art, au moment où notre siècle s’achève, recouvre bien des trouvailles ingénieuses, d’innombrables tentatives de renouvellement dans la modernité, de louables recherches dans le désir d’adapter les arts plastiques aux évolutions de la société contemporaine, d’habiles exploitations de formules décoratives en vue de procurer un indispensable rajeunissement à des systèmes éculés…
Mais combien d’esthètes se soucient vraiment de procurer le discret pincement au cœur qu’espèrent tous ceux qui ne demandent à la vie qu’un supplément d’âme qui leur fasse oublier leurs soucis quotidiens ? En outre, sachez que Britt Le Bret possède un remarquable talent de portraitiste ; elle y fait montre d’une psychologie pénétrante et souriante. »
Britt Le Bret par FRANÇOIS PERCHE, Critique d’Art Dans « LA REVUE d’ART MODERNE » – PARIS, Janvier 1981 « Ouvrir le ciel »
« Lorsque nous regardons un tableau de Britt Le Bret, nous sommes devant une interrogation de l’artiste en face de la nature. Il s’agit d’un acte de volonté et de l’esprit, d’un choix aussi bien de la réflexion que des sens, et non seulement d’une servile soumission à la nature.
Ces œuvres pressentent le non-palpable avec une gravité qui tend vers l’absolu. Nous percevons un au-delà presque mystique, et une volonté pour ce peintre d’ouvrir le ciel, et de se pencher avec acuité dans l’ombre de l’inconnu. Ce ciel, ces paysages, ces portraits, ces dessins, se chargent d’un mystère et vibrent de lumière. Nous sentons la force du silence et de l’infini. Britt Le Bret cherche à retrouver l’impalpable : cette vibration de la lumière, ce quelque chose qui se cache derrière le visible et qui ne se trouve ni dans la forme ni dans la matière. La pensée s’allie à l’œil. La lumière, soutenue par un graphisme nerveux, libère le tableau et lui donne sa densité, toute sa capacité de vibration et d’émotion. Cette lumière si intense et si légère, donne un autre sens aux modulations du ciel, à sa profondeur.
La ligne est vivante, sensible dans l’espace ; le trait, aigu, anime la matière, fait renaître l’élan de la vie.
Cette artiste aime particulièrement peindre les paysages de mer, au ciel travaillé en profondeur, derrière une enveloppe aérienne dans une sorte de présence affective que semble prolonger la rêverie et qu’imprègne une vérité vivante. Elle rend sensible le paysage, le portrait – qui est le paysage de l’âme – avec un sens dynamique. Nous la sentons maître de son métier, dans ses compositions où se découvre l’évanescence de la nature, les mouvements d’un subtil abandon.
Ses toiles frémissent, nous sentons la délivrance de l’espace, la transparence de la nature. Nous sommes touchés par la sincérité du langage, par cette impression de calme, par la nervosité du trait. Sa personnalité éclate avec force. Il s’agit d’un acte de volonté et de l’esprit, d’un choix aussi bien de réflexion que de sens, et non d’une servile soumission à la nature.
Ses œuvres pressentent le non-palpable avec une gravité qui tend vers l’absolu. Nous percevons un au-delà presque mystique, une volonté pour ce peintre d’ouvrir le ciel et se pencher avec acuité dans l’ombre de l’inconnu. Ce ciel, ces paysages, ces portraits, ces dessins, se chargent d’un mystère et vibrent de lumière. Nous sentons la force de silence et de l’infini. »
FRANÇOIS PERCHE, Critique d’Art : « LA REVUE d’ART MODERNE » – PARIS 1982
« C’est chaque fois un réel plaisir pour nous d’aller à une nouvelle exposition de Britt Le Bret. Cette artiste présente ici des portraits, des fleurs, des paysages d’une belle vigueur où éclate un rythme plastique, un mouvement, un équilibre, un dynamisme aussi. Mais ses œuvres ne se laissent découvrir que lentement. Il faut longuement les regarder pour que nous sentions des mouvements secrets, un certain frémissement de la matière. Une profonde vie intérieure donne à ses toiles des résonances de silence, d’infini, et un sens à la réflexion picturale, à la fois lucide, sobre, nuancée et vibrante d’émotion. Une lumière presque intérieure les imprègne et impose une présence.
Des portraits, des fleurs, des paysages d’une belle vigueur où éclatent un rythme plastique, un mouvement, un équilibre, un dynamisme aussi. Ses toiles frémissent, nous sentons la délivrance de l’espace, la transparence de la nature. Nous sommes touchés par la sincérité du langage, par cette impression de calme, par la nervosité du trait ;
Sa personnalité éclate avec force. Elle ne fuit pas le réel, mais le surmonte après l’avoir possédé et lui donne une âme. Elle le hisse au niveau de la poésie, et nous la sentons prête à recevoir toute sensibilité, toute émotion, et à la transposer dans la création picturale. »
GEORGES GIRAUDON, Critique d’Art « LA COTE DES ARTS » PARIS, 24 Mars 1986
« Chaque tableau de Britt Le Bret permet d’imaginer la vie, la vie idéale. Dans ses portraits de femmes, les yeux vous fixent et vous devinez que les confidences vont suivre. Ses fleurs dispensent généreusement les couleurs que vous aimez et ses rares paysages suscitent des rêveries, des souvenirs, des orages lointains, ou proches. Ses œuvres représentent, dans leur totalité, un ton et une réalisation que Monsieur Degas eut appréciés. »
ROBY WOLFF, journaliste à « Radio Presqu’île – Présentation de l’exposition
de Britt Le Bret au Castel Marie Louise La Baule, 14 Juillet 1991
« – C’est une artiste peintre qui s’appelle Britt le Bret et qui expose des tableaux superbes au Castel Marie-Louise. Vous y verrez des fleurs, des paysages, des portraits de femmes qui sont, c’est un terme galvaudé : « ravissants », c’est-à-dire qu’on est ravis. On est hors de soi-même quand on voit des choses pareilles parce que c’est plein de sensibilité. Ce sont des couleurs chatoyantes, merveilleuses, enfin, ça vaut le déplacement. »
CHARLES BRÉMOND, Président fondateur du « Salon de Peinture Sainte Victoire », Critique d’Art dans « LE COURRIER D’AIX » Exposition de Britt La Bret au Palais des Congrès d’Aix-en-Provence 1992
« Portraits et ciels », c’est le titre symbolique de cette exposition du Palais des Congrès. Le regard monte vers le ciel dans les pastels de Britt Le Bret : c’est un élan vital qui anime toute sa création artistique, une quête d’absolu. Elégance, harmonie, délectation, hardiesse et sûreté du trait, style aérien, éclairage intense, lumière choisie… Pour traduire avec autant de réussite la lumière, il faut la porter en soi, être une âme de lumière.»
« OUEST-FRANCE » – LA BAULE, 5 octobre 1994
« Britt Le Bret peint l’émotion… Au gré de ses fantaisies et du hasard, elle compose ses bouquets ; l’agencement floral, très féminin ne bascule jamais vers un romantisme exagéré. Les couleurs sont éclatantes, le trait décidé et le résultat étonnant… L’enthousiasme et l’émotion sont des mots qui reviennent souvent dans la conversation de Britt Le Bret qui conclut : « En fait, faire le portrait de quelqu’un, c’est très indiscret. »
LIONEL AUBRY, Journaliste – « PRESSE-OCEAN » LA BAULE, 12 janvier 1994
«… Elle a cependant la gaieté de ces femmes inspirées pour qui aller à l’essentiel est une règle de vie. Son œuvre est faite ainsi, passion y compris… Le peintre devient alors le médium qui perçoit son modèle comme une onde et donne ainsi du pastel à son œuvre : ça vous traverse et cette aura est ce que l’on retient. Sa façon de rythmer ses portraits est intense et va encore une fois à l’essentiel… Voyez pour cela ce portrait intitulé « Violon » où le trait sonne comme une symphonie. C’est remarquable de faire à ce point vibrer un instrument d’un coup de crayon, d’un seul.
Mais sa galerie de portraits ne s’arrête pas à ce point d’orgue. On y rencontre bien d’autres regards que l’on aimerait croiser pour de vrai dans cet univers de fleurs… Ce sont les fleurs du peintre et non celles de fleuristes dans de savantes compositions qui vont droit au cœur, tout feu tout fleur par la générosité des couleurs et un talent plein de feu.»
André Raphaël « LE PROVENÇAL » Festival des Relations Culturelles et Artistiques du Roy René d’Aix-en Provence Château de Lourmarin – 27 juillet 1995
« Avec Britt Le Bret le dessin est toujours présent, mais il se propose comme une désinvolture, un brio qui donne en particulier dans les bouquets, une légèreté, une allégresse dans l’exécution, tout à fait inimitable. Britt Le Bret, c’est la virtuosité du dessin deviné, bien plus que perçu sous le savant désordre des taches ensoleillées, ce que les Chinois appellent : ” la peinture sans os. ”
CHARLES BRÉMOND, Critique d’Art – Exposition de Britt Le Bret invitée de la FONDATION WILLUMS Pourrières en Provence – juin 1998
« Une artiste admirable. De telles œuvres éclairent un pièce.
Du grand Art. Une longue méditation pour les jeunes artistes.
Le « Classique » restera toujours « Moderne » ;
il y a l’élan, la sûreté du trait et l’esprit dans chacune de ses compositions. Fascination du regard. Méditation de l’esprit. »
« Juan Carlos Gallo. Designer Argentin Aix-en-Provence – Juin 1998
« Vous rendez-vous compte de l’état d’émoi dans lequel on peut se mettre lorsqu’on a trouvé la lecture de vos œuvres, comme si elles étaient écrites (peintes) dans la langue maternelle. »
MARIANNE BOURGES – Conservateur de l’ATELIER CEZANNE – Aix-en-Provence – 24 mai 1998
« Il y a chez Britt Le Bret une unité d’écriture et de sentiment dans les passages de couleurs et la beauté des blancs. Une main très sûre au service d’une belle sensibilité. Elle saisit la vie. »
Britt Le Bret par HENRY FEYT, Ecrivain d’Art et poète, auteur de monographies sur les peintres contemporains en Provence (Edisud) – Aix-en-Provence, Mars 2000
« Depuis qu’il y a des peintres qui peignent, tout ou presque a été dit et le dernier venu vient trop tard… J’en étais là, au point mort de l’indifférence existentielle, lorsque j’ai découvert une collection d’une vingtaine de pastels, aquarelles et toiles de Britt Le Bret. Je me suis surpris à les dévisager
– Britt Le Bret, cette rencontre muette me mit en sympathie avec la sensibilité très particulière dont je me trouvais témoin. Fine, délicate à l’extrême, soigné et dans le même mouvement, grave et expressive, elle avait trouvé le moyen de toucher en moi une fibre dont je ne me savais même pas pourvu.
Britt Le Bret sort assurément du moule de l’ordinaire. C’est un peintre féminin plus que délicat, distingué. Elle apporte un air très frais à respirer, une aisance naturelle, une présence d’âme assez extraordinaire. Cette spiritualité contenue mais forte et de qualité, étonne et presque détone en cette ère de bruit et de déballage des appétits sur la place publique… Chaque fleur de ses bouquets, on dirait, frissonne d’avoir été choisie et sacrifiée pour le seul spectacle du tableau.
La singularité tient ici dans l’union de la délicatesse mise à dire les choses, de la précision et de la fermeté du trait, de la gravité enfin du sentiment intérieur qui tend l’œuvre comme un ressort vif.
Cela dit, ne cherchez pas le bonheur dans cette œuvre . Il n’y a que du courage et de la dignité de vivre. L’art de Britt Le Bret est à la fois si discret, si humble, si dépouillé à la source, en même temps que si ardemment authentique dans sa retenue, si rare aussi par sa qualité d’âme qui y est investie. Cette artiste n’est sage qu’en apparence. Elle n’aime pas les cris de la fête foraine… Son énergie et son drame potentiels, comme pour le grain d’uranium, sont à l’intérieur. »
CHRISTIANE KASPAR, Critique d’Art et romancière « Côté Arts » Magazine des Arts et des Antiquités – 2001 Britt Le Bret : « Les correspondances secrètes »
« …Découverte de soi ou révélation de l’autre, ses portraits témoignent tous de la même volonté de traduire une vérité intérieure. Juste esquissé, le trait incisif des personnages pris sur le vif, allant à l’essentiel, au fusain ou à l’encre de chine, entame avec le pastel un dialogue plus profond. Quelques touches de couleurs posées ici et là comme des aveux de tendresse : “Jeune fille”, s’étalent parfois en voiles diaphanes : « La dame à l’éventail ». Le portrait représente une synthèse de l’art de Britt Le Bret qui affirme sans la cristalliser la personnalité profonde de son modèle. Ainsi, avec « Sylvine » au sourire sibyllin dont le regard dit l’interrogation qu’elle porte sur elle-même et ce qui l’entoure, on partage l’émerveillement de l’artiste pour son modèle et son souci d’ajouter à la beauté une touche d’espérance…
Les nus, aux lignes souples sont toujours pudiques. Le souci de l’artiste à ne révéler que la grâce du geste, l’élégance de la pose, passant par cette réserve. Dans l’art du paysage, la recherche de l’essentiel passe par l’économie du trait. Un dépouillement abouti avec “Ciel de Bretagne” où le point d’orgue est ce nuage blanc respecté des cumulus. Une synthèse qui évoque musicalement le monde des harmonies limpides, cher à Debussy. »
Isabelle de Méré Critique d’Art « L’UNIVERS DES ARTS » Juin 2004
« Qu’elle soit « euphorie ou révolte », la sensation voyage dans la liberté du trait. L’écriture picturale ancre l’état d’âme ; exprime l’enthousiasme d’un regard dans l’intensité d’une vision. En contact avec la toile ou le papier, le trait est en lui-même une mémoire vive, comme le sont, dans leurs rapprochements, les détonations sourdes d’un ciel de tempête et les lumières d’orage sur l’océan déchaîné. Avec le portrait, Britt Le Bret aborde aux rivages sensibles de l’être avec la gravité du sentiment intérieur. Cet instant de vérité intime où elle saisit l’aura d’un modèle est à chaque fois vécu par l’artiste comme un nouveau défi. »
DIZIONARIO DEI PITTORI – Dictionnaire des Peintres
La sua pittura è schietta e communicativa, i suoi pastelli sono morbidi e vellutati, colmi di denso lirismo… Ma è nella figura dove l’artista rivela una profonda ridhezza di tutti i suoi valori umani uno sguardo triste, un sorriso appena accentato, un’intensa concentrazione, sono tutti elementi che pongono in evidenza malincinia, solitudine e gioia, cioé il particolare stato d’animo del soggetto…
TANGUY SCOAZEC, journaliste « LA PROVENCE » Exposition de Britt Le Bret, invitée par la Mairie d’Aix-en-Provence. Juillet 2004 « Pastels émus par le réel »
« Visages inconnus mais familiers, bouquets flous mais parfaits, paysages sombres mais flamboyants… Tout l’art de Britt Le Bret ne peut être réduit à une technique ni à un support. Pastel, aquarelle ou gouache, toile ou papier, rien d’autre ne lui importe que l’émotion qu’elle souhaite transmettre, transfigurer aussi.
« Il y a des gens qui se promènent en blue-jean en toute occasion, et d’autres qui aiment s’habiller en fonction de ce qu’ils ont à faire, s’amuse l’artiste. Moi j’aime utiliser la matière qui convient. » Voilà peut être la clé de sa diversité. Ce désintérêt apparent de la technique cache en fait une grande maîtrise de la part de cette ancienne élève du Louvre et des Arts Décoratifs de Paris et lauréate en l’An 2000 du « concours de l’Autoportrait du magazine « l’Artiste ».
René Huyghe, de l’Académie Française, a dit de Britt Le Bret qu’elle « sait trouver l’âme des autres et traduire la sienne ». Personne ne peut rester indifférent devant ces portraits qui transcendent les simples traits du visage pour nous emmener sur les terres de la personnalité, du caractère et de l’émotion. « Je suis émerveillée par la fantaisie de la Nature, mais je n’oublie pas sa géométrie profonde ». On retrouve cette géométrie structurelle dans la composition de ses bouquets et dans ses ciels posés sur des lignes d’horizon vaporeuses, toujours au service de la beauté. Un travail admirable. »
ALAIN CHATANAY, Journaliste – « LA MARSEILLAISE » Exposition de Britt Le Bret à la Mairie d’Aix-en-Provence 21 Juillet 2004.
« Britt Le Bret a consacré toute sa vie à l’amour passionné de son art. Son œuvre est exceptionnelle et magnifique. Elle débute tôt sa carrière et, toutes ces années passées, l’artiste a su étonner les admirateurs de sa peinture. Peintre reconnue par les critiques d’art, les journalistes, les personnalités et le public, Britt Le Bret fascine. Cette ancienne élève de l’Ecole du Louvre et des Arts Décoratifs de Paris a fréquenté de nombreuses galeries et salons de Peintures et reçu de nombreuses distinctions. Aujourd’hui elle expose à Aix-en-Provence à l’Hôtel de Ville.
Les œuvres sont là aux yeux de tous. Là s’étale son chemin de vie avec des arrêts sur des décors, des visages, des sujets qui ont marqué son existence. Cette exposition d’œuvres réjouit les visiteurs et ses amis Aixois. Point de critiques mais des félicitations sur le travail accompli, sur un ouvrage fait de sensibilité.
Il y a de l’amour quand Britt Le Bret porte son regard sur son environnement et le restitue si bien. Elle a une connaissance parfaite de son sujet qu’elle peut ainsi le reporter si intensément sur la toile et rendre le portrait si vrai, si vivant. Elle est si magnifiquement douée qu’elle sait rendre aux décors de la mer, une beauté insoupçonnée. Mais, ce qu’elle affectionne tout particulièrement ce sont les fleurs, ses bouquets qu’elle sait si bien nous restituer.
Une belle exposition à voir absolument jusqu’au 24 juillet 2004 à l’Hôtel de Ville à Aix-en-Provence.
CHRISTIANE KASPAR, Critique d’Art et romancière « LE COURRIER D’AIX » – Exposition de Britt Le Bret à la Mairie d’Aix-en-Provence, Juillet 2004
« Peintre inscrit au Bénézit, maître Pastelliste, Britt Le Bret a reçu, tout au long de son importante carrière, de nombreux prix et médailles. Cette ancienne élève de l’Ecole du Louvre et des Arts Déco confirme avec cette exposition la maîtrise de son art.
La sensibilité de l’artiste, à l’écoute des âmes par le portrait, du langage des fleurs par le bouquet, du dialogue ciel mer par le paysage, a, pour l’accompagner, une technique parfaite qui s’accommode aussi bien du pastel et de l’aquarelle que de l’huile ou du fusain.
Un fil conducteur aérien et insaisissable maintient ensemble ces fleurs en un harmonieux bouquet, dans un mouvement d’ascension : roses, glaïeuls, anémones ou iris acquièrent une spiritualité que transcende le monde végétal. Peut-on ainsi expliquer leur transparence, leur fluidité, leur évanescence ?
Les couleurs ainsi atténuées établissent entre elles des correspondances secrètes, tel le jaune et le blanc, le rose et les différentes gradations du bleu-violet.
Second volet de cette exposition, les portraits. Féminins pour la plupart, mais aussi portraits d’hommes à tous les âges de leur vie. Dans le regard du modèle, l’artiste a saisi la personnalité profonde et le sentiment qui prévaut au moment de la pose est décisif : elles sont sereines ou angoissées, soucieuses ou mélancoliques ou encore, se projettent tant dans l’objet qu’elles tiennent à la main, verre ou archet, qu’elles racontent sans le vouloir la passion ou l’attente. Dans ces visages où le trait fait la part de l’ombre et de la lumière, la couleur est discrète, elle rôde autour d’une ride ou d’une pommette qu’elle dissimule ou met en valeur.
Le même émerveillement saisit le regard face aux paysages.
Est-ce bien ma Bretagne et ses ciels tumultueux que l’artiste peint aux différents moments de la journée ou bien une contrée connue d’elle seule où orages et tempêtes s’emparent du ciel jusqu’à faire oublier la mer grise et mouvante réduite au prétexte de raconter l’aventure des nuages ?
Les ailes de l’oiseau fantastique qui les traverse, poussé par le vent et de cette trouée de lumière qui les déchire pour retomber en faisceaux de commencement du monde, révèlent la fascination de Britt Le Bret pour le symbole caché des métamorphoses de la nature. »
« L’enthousiasme que j’ai ressenti en les réalisant, l’étonnement que j’éprouve toujours à observer la nature qui marie sa fantaisie à sa géométrie profonde » dit l’artiste, livrant ainsi la clé de son œuvre. Un enthousiasme et un étonnement qu’elle a en tout cas fait partager aux visiteurs nombreux de son exposition. »
Isabelle de Méré, Journaliste de la presse artistique « L’UNIVERS DES ARTS » – Juillet-Août 2006. Britt Le Bret : « Liberté d’un regard »
« Qu’il soit absent ou habité, c’est un regard qui s’offre. Une présence. Un trait qui enregistre et catalyse l’émotion. Dans un portrait, Britt Le Bret interroge la personnalité. C’est dans le dialogue intime qui s’établit avec son modèle qu’elle explore ce qui est particulier au sujet. Dans tout ce qu’un visage peut contenir de bonheurs et d’orages, d’espoirs et de tragédies, il y a cette passion exigeante de l’artiste à saisir l’insaisissable. Toute la volonté et la tension de celle qui reçoit pour transmettre. C’est dans cette mise à nu, entre le dit et le non-dit et l’affirmation de cette volonté à capter la profondeur, la légèreté d’un mouvement, le frémissement d’une expression, que l’on perçoit cette liberté du regard. C’est dans la force précise et lumineuse du trait, l’intensité ou la retenue à évoquer un caractère, que ce peintre, maître dans l’art du Pastel, exprime les résonances d’une vie intérieure. »