René Huyghe de l’Académie Française
René Huyghe 19 –XII. 90
« … Comment vous dire, surtout, mon admiration pour vos dernières fleurs tellement sensibles, d’une composition si habile qu’elle semble naturelle et d’un coloris si rare et si harmonieux. Je ne puis les comparer, en leur souplesse, qu’à celles de Dürer… »
FRED BERENCE, de l’Académie des Beaux-Arts Historien d’Art et romancier - PARIS 1968
Maurice Rheims de l’Académie Française
meilleur Helleu, et également de Vuillard. Les fleurs, également, par leur perfection atteignent au poétique. »
Bravo. J’ai trouvé l’ensemble remarquable.
« LA REVUE MODERNE » Salon d’Hiver au Grand Palais - Paris 1966
Cette artiste a rarement exposé, mais a toujours été très remarquée ».
« LA REVUE D’ART MODERNE » Salon d’Hiver au Grand Palais - Paris, 1er février 1967
Aussi heureuse dans le paysage, l’artiste l’est également dans le portrait. Elle dégage hardiment la personnalité du modèle par un dessin acéré qui retient les réactions de l’individu devant la vie. Mais, dans l’un comme dans l’autre, elle affirme sa grande réceptivité. »
HENRI HERAUT, Critique d’Art - Magazine « L’AMATEUR D’ART » Exposition à la GALERIE MARCEL BERNHEIM - Paris 1977
CHABANOU, Critique d’Art - Magazine : « LE PEINTRE » Paris, 1er décembre 1977
RENÉE CARVALHO, Critique d’Art « LA REVUE D’ART MODERNE »
Cette tendance à l’abstraction est encore plus marquée dans certains paysages et marines comme les évocations du Pouliguen ou, par, la décantation du souvenir, l’auteur exalte la grande poésie de ces symphonies de bleus des flots s’assombrissant à l’horizon et du ciel modulant de l’aigue marine au saphir.
Aussi heureuse dans le paysage, l’artiste l’est également dans le portrait. D’une écriture large, se référant à la réalité, mais la dominant, elle suggère, affirme le modelé des visages, accuse le caractère de chacun, définit la personnalité, la psychologie de ceux qu’elle évoque. »
« LE NOUVEAU JOURNAL » Avril 1978 Britt Le Bret reçoit la Médaille d’Or du XXIIe Prix de NEW YORK avec la GALERIE DUNCAN de PARIS
ANDRÉ CHARLES ROUSSEAU, Critique d’Art - Reportage et photo à la Une du Magazine « VISAGE DU XXe SIECLE » PARIS, Septembre 1980
L’art, au moment où notre siècle s’achève, recouvre bien des trouvailles ingénieuses, d’innombrables tentatives de renouvellement dans la modernité, de louables recherches dans le désir d’adapter les arts plastiques aux évolutions de la société contemporaine, d’habiles exploitations de formules décoratives en vue de procurer un indispensable rajeunissement à des systèmes éculés…
Mais combien d’esthètes se soucient vraiment de procurer le discret pincement au cœur qu’espèrent tous ceux qui ne demandent à la vie qu’un supplément d’âme qui leur fasse oublier leurs soucis quotidiens ? En outre, sachez que Britt Le Bret possède un remarquable talent de portraitiste ; elle y fait montre d’une psychologie pénétrante et souriante. »
Britt Le Bret par FRANÇOIS PERCHE, Critique d’Art Dans « LA REVUE d’ART MODERNE » - PARIS, Janvier 1981 « Ouvrir le ciel »
Ces œuvres pressentent le non-palpable avec une gravité qui tend vers l’absolu. Nous percevons un au-delà presque mystique, et une volonté pour ce peintre d’ouvrir le ciel, et de se pencher avec acuité dans l’ombre de l’inconnu. Ce ciel, ces paysages, ces portraits, ces dessins, se chargent d’un mystère et vibrent de lumière. Nous sentons la force du silence et de l’infini. Britt Le Bret cherche à retrouver l’impalpable : cette vibration de la lumière, ce quelque chose qui se cache derrière le visible et qui ne se trouve ni dans la forme ni dans la matière. La pensée s’allie à l’œil. La lumière, soutenue par un graphisme nerveux, libère le tableau et lui donne sa densité, toute sa capacité de vibration et d’émotion. Cette lumière si intense et si légère, donne un autre sens aux modulations du ciel, à sa profondeur.
La ligne est vivante, sensible dans l’espace ; le trait, aigu, anime la matière, fait renaître l’élan de la vie.
Cette artiste aime particulièrement peindre les paysages de mer, au ciel travaillé en profondeur, derrière une enveloppe aérienne dans une sorte de présence affective que semble prolonger la rêverie et qu’imprègne une vérité vivante. Elle rend sensible le paysage, le portrait – qui est le paysage de l’âme – avec un sens dynamique. Nous la sentons maître de son métier, dans ses compositions où se découvre l’évanescence de la nature, les mouvements d’un subtil abandon.
Ses toiles frémissent, nous sentons la délivrance de l’espace, la transparence de la nature. Nous sommes touchés par la sincérité du langage, par cette impression de calme, par la nervosité du trait. Sa personnalité éclate avec force. Il s’agit d’un acte de volonté et de l’esprit, d’un choix aussi bien de réflexion que de sens, et non d’une servile soumission à la nature.
Ses œuvres pressentent le non-palpable avec une gravité qui tend vers l’absolu. Nous percevons un au-delà presque mystique, une volonté pour ce peintre d’ouvrir le ciel et se pencher avec acuité dans l’ombre de l’inconnu. Ce ciel, ces paysages, ces portraits, ces dessins, se chargent d’un mystère et vibrent de lumière. Nous sentons la force de silence et de l’infini. »
FRANÇOIS PERCHE, Critique d’Art : « LA REVUE d’ART MODERNE » - PARIS 1982
Des portraits, des fleurs, des paysages d’une belle vigueur où éclatent un rythme plastique, un mouvement, un équilibre, un dynamisme aussi. Ses toiles frémissent, nous sentons la délivrance de l’espace, la transparence de la nature. Nous sommes touchés par la sincérité du langage, par cette impression de calme, par la nervosité du trait ;
Sa personnalité éclate avec force. Elle ne fuit pas le réel, mais le surmonte après l’avoir possédé et lui donne une âme. Elle le hisse au niveau de la poésie, et nous la sentons prête à recevoir toute sensibilité, toute émotion, et à la transposer dans la création picturale. »
ROBY WOLFF, journaliste à « Radio Presqu’île - Présentation de l’exposition de Britt Le Bret au Castel Marie Louise La Baule, 14 Juillet 1991
GEORGES GIRAUDON, Critique d’Art « LA COTE DES ARTS » PARIS, 24 Mars 1986
CHARLES BRÉMOND, Président fondateur du « Salon de Peinture Sainte Victoire », Critique d’Art dans « LE COURRIER D’AIX » Exposition de Britt La Bret au Palais des Congrès d’Aix-en-Provence 1992
« OUEST-FRANCE » - LA BAULE, 5 octobre 1994
LIONEL AUBRY, Journaliste - « PRESSE-OCEAN » LA BAULE, 12 janvier 1994
Mais sa galerie de portraits ne s’arrête pas à ce point d’orgue. On y rencontre bien d’autres regards que l’on aimerait croiser pour de vrai dans cet univers de fleurs… Ce sont les fleurs du peintre et non celles de fleuristes dans de savantes compositions qui vont droit au cœur, tout feu tout fleur par la générosité des couleurs et un talent plein de feu.»
André Raphaël « LE PROVENÇAL » Festival des Relations Culturelles et Artistiques du Roy René d’Aix-en Provence Château de Lourmarin - 27 juillet 1995
CHARLES BRÉMOND, Critique d’Art - Exposition de Britt Le Bret invitée de la FONDATION WILLUMS Pourrières en Provence - juin 1998
Du grand Art. Une longue méditation pour les jeunes artistes.
Le « Classique » restera toujours « Moderne » ;
il y a l’élan, la sûreté du trait et l’esprit dans chacune de ses compositions. Fascination du regard. Méditation de l’esprit. »
MARIANNE BOURGES - Conservateur de l’ATELIER CEZANNE - Aix-en-Provence - 24 mai 1998
Britt Le Bret par HENRY FEYT, Ecrivain d’Art et poète, auteur de monographies sur les peintres contemporains en Provence (Edisud) - Aix-en-Provence, Mars 2000
– Britt Le Bret, cette rencontre muette me mit en sympathie avec la sensibilité très particulière dont je me trouvais témoin. Fine, délicate à l’extrême, soigné et dans le même mouvement, grave et expressive, elle avait trouvé le moyen de toucher en moi une fibre dont je ne me savais même pas pourvu.
Britt Le Bret sort assurément du moule de l’ordinaire. C’est un peintre féminin plus que délicat, distingué. Elle apporte un air très frais à respirer, une aisance naturelle, une présence d’âme assez extraordinaire. Cette spiritualité contenue mais forte et de qualité, étonne et presque détone en cette ère de bruit et de déballage des appétits sur la place publique… Chaque fleur de ses bouquets, on dirait, frissonne d’avoir été choisie et sacrifiée pour le seul spectacle du tableau.
La singularité tient ici dans l’union de la délicatesse mise à dire les choses, de la précision et de la fermeté du trait, de la gravité enfin du sentiment intérieur qui tend l’œuvre comme un ressort vif.
Cela dit, ne cherchez pas le bonheur dans cette œuvre . Il n’y a que du courage et de la dignité de vivre. L’art de Britt Le Bret est à la fois si discret, si humble, si dépouillé à la source, en même temps que si ardemment authentique dans sa retenue, si rare aussi par sa qualité d’âme qui y est investie. Cette artiste n’est sage qu’en apparence. Elle n’aime pas les cris de la fête foraine… Son énergie et son drame potentiels, comme pour le grain d’uranium, sont à l’intérieur. »
CHRISTIANE KASPAR, Critique d’Art et romancière « Côté Arts » Magazine des Arts et des Antiquités - 2001 Britt Le Bret : « Les correspondances secrètes »
Les nus, aux lignes souples sont toujours pudiques. Le souci de l’artiste à ne révéler que la grâce du geste, l’élégance de la pose, passant par cette réserve. Dans l’art du paysage, la recherche de l’essentiel passe par l’économie du trait. Un dépouillement abouti avec “Ciel de Bretagne” où le point d’orgue est ce nuage blanc respecté des cumulus. Une synthèse qui évoque musicalement le monde des harmonies limpides, cher à Debussy. »
Isabelle de Méré Critique d’Art « L’UNIVERS DES ARTS » Juin 2004
DIZIONARIO DEI PITTORI - Dictionnaire des Peintres
TANGUY SCOAZEC, journaliste « LA PROVENCE » Exposition de Britt Le Bret, invitée par la Mairie d’Aix-en-Provence. Juillet 2004 « Pastels émus par le réel »
« Il y a des gens qui se promènent en blue-jean en toute occasion, et d’autres qui aiment s’habiller en fonction de ce qu’ils ont à faire, s’amuse l’artiste. Moi j’aime utiliser la matière qui convient. » Voilà peut être la clé de sa diversité. Ce désintérêt apparent de la technique cache en fait une grande maîtrise de la part de cette ancienne élève du Louvre et des Arts Décoratifs de Paris et lauréate en l’An 2000 du « concours de l’Autoportrait du magazine « l’Artiste ».
René Huyghe, de l’Académie Française, a dit de Britt Le Bret qu’elle « sait trouver l’âme des autres et traduire la sienne ». Personne ne peut rester indifférent devant ces portraits qui transcendent les simples traits du visage pour nous emmener sur les terres de la personnalité, du caractère et de l’émotion. « Je suis émerveillée par la fantaisie de la Nature, mais je n’oublie pas sa géométrie profonde ». On retrouve cette géométrie structurelle dans la composition de ses bouquets et dans ses ciels posés sur des lignes d’horizon vaporeuses, toujours au service de la beauté. Un travail admirable. »
ALAIN CHATANAY, Journaliste - « LA MARSEILLAISE » Exposition de Britt Le Bret à la Mairie d’Aix-en-Provence 21 Juillet 2004.
Les œuvres sont là aux yeux de tous. Là s’étale son chemin de vie avec des arrêts sur des décors, des visages, des sujets qui ont marqué son existence. Cette exposition d’œuvres réjouit les visiteurs et ses amis Aixois. Point de critiques mais des félicitations sur le travail accompli, sur un ouvrage fait de sensibilité.
Il y a de l’amour quand Britt Le Bret porte son regard sur son environnement et le restitue si bien. Elle a une connaissance parfaite de son sujet qu’elle peut ainsi le reporter si intensément sur la toile et rendre le portrait si vrai, si vivant. Elle est si magnifiquement douée qu’elle sait rendre aux décors de la mer, une beauté insoupçonnée. Mais, ce qu’elle affectionne tout particulièrement ce sont les fleurs, ses bouquets qu’elle sait si bien nous restituer.
Une belle exposition à voir absolument jusqu’au 24 juillet 2004 à l’Hôtel de Ville à Aix-en-Provence.
CHRISTIANE KASPAR, Critique d’Art et romancière « LE COURRIER D’AIX » - Exposition de Britt Le Bret à la Mairie d’Aix-en-Provence, Juillet 2004
La sensibilité de l’artiste, à l’écoute des âmes par le portrait, du langage des fleurs par le bouquet, du dialogue ciel mer par le paysage, a, pour l’accompagner, une technique parfaite qui s’accommode aussi bien du pastel et de l’aquarelle que de l’huile ou du fusain.
Un fil conducteur aérien et insaisissable maintient ensemble ces fleurs en un harmonieux bouquet, dans un mouvement d’ascension : roses, glaïeuls, anémones ou iris acquièrent une spiritualité que transcende le monde végétal. Peut-on ainsi expliquer leur transparence, leur fluidité, leur évanescence ? Les couleurs ainsi atténuées établissent entre elles des correspondances secrètes, tel le jaune et le blanc, le rose et les différentes gradations du bleu-violet.
Second volet de cette exposition, les portraits. Féminins pour la plupart, mais aussi portraits d’hommes à tous les âges de leur vie. Dans le regard du modèle, l’artiste a saisi la personnalité profonde et le sentiment qui prévaut au moment de la pose est décisif : elles sont sereines ou angoissées, soucieuses ou mélancoliques ou encore, se projettent tant dans l’objet qu’elles tiennent à la main, verre ou archet, qu’elles racontent sans le vouloir la passion ou l’attente. Dans ces visages où le trait fait la part de l’ombre et de la lumière, la couleur est discrète, elle rôde autour d’une ride ou d’une pommette qu’elle dissimule ou met en valeur.
Le même émerveillement saisit le regard face aux paysages. Est-ce bien ma Bretagne et ses ciels tumultueux que l’artiste peint aux différents moments de la journée ou bien une contrée connue d’elle seule où orages et tempêtes s’emparent du ciel jusqu’à faire oublier la mer grise et mouvante réduite au prétexte de raconter l’aventure des nuages ? Les ailes de l’oiseau fantastique qui les traverse, poussé par le vent et de cette trouée de lumière qui les déchire pour retomber en faisceaux de commencement du monde, révèlent la fascination de Britt Le Bret pour le symbole caché des métamorphoses de la nature. »
« L’enthousiasme que j’ai ressenti en les réalisant, l’étonnement que j’éprouve toujours à observer la nature qui marie sa fantaisie à sa géométrie profonde » dit l’artiste, livrant ainsi la clé de son œuvre. Un enthousiasme et un étonnement qu’elle a en tout cas fait partager aux visiteurs nombreux de son exposition. »